L’Office Français de la Biodiversité (OFB) joue principalement un rôle de soutien pour le Ministère de la Transition Écologique et le Ministère de l’Agriculture. En résumé, l’OFB est principalement responsable de la surveillance et du reporting auprès de la Direction de l’Eau et de la Biodiversité (DEB). Si la DEB a besoin de précisions sur le terrain, elle peut se tourner vers l’OFB et ses experts régionaux pour obtenir des informations sur l’état des eaux, etc.

L’OFB dispose d’une cellule européenne relativement récente, avec un représentant à Bruxelles, chargé de faire le lien entre les développements au niveau européen et les activités de l’OFB. De mon côté, en tant que chargée de mission Europe, je m’assure également de la collecte des informations fournies par les experts de terrain et les scientifiques de l’OFB, et je les diffuse à l’international. Étant sous la tutelle des ministères, l’OFB ne peut pas prendre position, faire du lobbying ou toute autre activité politique. Nous avons un véritable rôle de soutien technique, en fonction des besoins exprimés par les ministères, qui sollicitent notre expertise.

Je pense que c’est très important, surtout dans le contexte français où la gestion par bassin est un modèle exemplaire. La transparence et l’implication des acteurs sont essentielles pour élaborer un bon programme d’action. À l’échelle européenne, ce modèle est particulièrement pertinent et s’inscrit pleinement dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). Cela démontre que l’Europe, à l’international, joue un rôle de leader dans le développement, l’administration et l’organisation territoriale pour promouvoir une gestion de l’eau plus transparente et inclusive.

*Entretien réalisé lors de la 21e conférence internationale du RIOB, en octobre 2023.

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