update Mis à jour le 18 avril 2024
category Actualités Systèmes d'Information
Le bassin du Pô s’étend sur environ 87 000 km2 et comprend huit régions italiennes, la Province autonome de Trente et des parties de territoires en France, en Suisse et à Saint-Marin. Le territoire est particulièrement complexe d’un point de vue géographique, environnemental, anthropique et socio-économique.
Depuis 2009, l’Autorité du district du bassin du Pô (AdbPo) a mis au point un outil informatique pour accompagner les activités de planification de la gestion des ressources en eau : un système intégré de simulation climatique, hydrologique et hydraulique, qui permet de reproduire en temps réel la situation hydrologique du bassin, tout en construisant des séries chronologiques des quantités hydrologiques sous-jacentes au bilan hydrique. Également équipé d’outils permettant de prévoir les conditions d’appauvrissement ou de sécheresse, ce système porte le nom de Système d’alerte précoce de sécheresse (DEWS).
La quantification de la variabilité spatiale de la disponibilité de l’eau dans l’ensemble du bassin est en fait considérée comme importante pour la préparation, en particulier dans un scénario de changement climatique. C’est pourquoi, en 2021, l’AdbPo a entrepris la mise en œuvre du système de modélisation GEOframe sur l’ensemble du bassin en accord avec le Groupe de coordination unifiée de Magre (GCU-M) afin de mettre à jour les chiffres existants; pour la gestion des ressources en eau. Il s’agit d’un système de modélisation hydrologique conceptuelle entièrement ouvert et semi-distribué, mis au point par l’Université de Trente et caractérisé par une grande flexibilité et modularité.
Ce système de modélisation permet de simuler tous les composants du bilan hydrique dans
l’ensemble du bassin. En outre, le bilan hydrique peut être défini au moyen d’indicateurs quantitatifs, utiles pour identifier les états critiques existants et potentiels de la disponibilité de l’eau, à savoir les modifications du volume naturel (dans le cas des eaux souterraines) ou des ruissellements (dans le cas des eaux de surface), incompatibles avec des utilisations rationnelles, durables et de soutien de l’eau.