update Mis à jour le 25 juillet 2025
category Actualités Coopération transfrontalière Systèmes d'Information
Comment la combinaison de la surveillance in situ et par satellite peut fournir des outils et des services efficaces aux gestionnaires de bassin ?
Comment peut-elle améliorer la résilience et la gestion durable des ressources en eau ?
En avril dernier, le RIOB a organisé le webinaire « Entre ciel et terre : combiner la surveillance de l’eau in situ et par satellite pour améliorer la gestion des bassins hydrographiques » avec le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), la National Aeronautics and Space Administration (NASA) et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE).
Ces dernières années, l’importance de combiner les réseaux de surveillance in situ traditionnels avec les technologies satellitaires avancées d’observation de la Terre s’est largement imposée. Les mesures in situ offrent des données précises et détaillées à l’échelle locale, tandis que l’observation par satellite permet une couverture étendue, y compris dans les régions isolées ou difficiles d’accès.
Des données précises, opportunes et complètes sont la pierre angulaire d’une prise de décision éclairée, permettant aux parties prenantes de surveiller la disponibilité de l’eau, de prévoir les risques et de mettre en œuvre des stratégies d’adaptation.
L’intégration de ces approches crée une synergie efficace, renforçant la précision et la fiabilité des évaluations des ressources hydriques. Par exemple, les données recueillies par satellite peuvent être calibrées et vérifiées grâce aux observations au sol, garantissant ainsi la fiabilité d’outils innovants comme l’altimétrie et la télédétection.
Cette complémentarité est essentielle pour des projets tels que le programme SWOT du CNES (Surface Water and Ocean Topography), qui ambitionne de mesurer à l’échelle mondiale les niveaux et la dynamique des eaux de surface, transformant notre compréhension des systèmes d’eau douce.
Des initiatives collaboratives telles que le groupe de travail conjoint du RIOB et de l’OMM sur la surveillance satellitaire, ainsi que la vision One Water présentée lors du sommet de Riyad en décembre 2024, témoignent de l’engagement international à exploiter pleinement ces technologies au service d’une gestion durable des ressources en eau.
Pendant près de deux heures, plusieurs intervenants de haut niveau ont échangé sur ces nouvelles technologies et la manière dont elles peuvent contribuer à une meilleure gestion de l’eau par bassin.